ÉDITORIAL

LA RESPONSABILITÉ SOCIALE AU CENTRE DE L’ESG

Un aperçu pour les particuliers et les entreprises

 

Les conditions de travail n’ont jamais changé aussi rapidement que depuis le début 2020 : les priorités des particuliers ont changé, et sont à l’origine de la grande démission 2021, appelée ‘Great Resignation’ en anglais, lorsque des millions de personnes ont quitté leur poste de travail. Les exigences de la main-d’œuvre ont transformé les normes professionnelles existantes, en obligeant les entreprises à plus de flexibilité.

Récemment, les indicateurs ESG sont utilisés par les demandeurs d’emploi, ce qui accroit l’intérêt pour les critères ESG et la demande dans certains secteurs. La responsabilité sociale au centre de l’ESG explique l’impact social des transformations et utilise le « S » de l’ESG comme stratégie d’emploi.

Si vous sohaitez un aperçu du livre, voici l’extrait d’un chapitre.

A propos de l’auteur

 

Marie-Noëlle Crabbé

Marie-Noëlle Crabbé diplômée en commerce international, a occupé divers postes de direction avant d’obtenir un master en psychologie de l’éducation à l’université de Harvard, Cambridge Etats-Unis. Elle a exercé comme thérapeute familiale et s’est spécialisée dans la résolution de conflits, en assistant des équipes professionnelles d’entreprises ainsi que des organisations humanitaires internationaux.

Marie-Noëlle est devenue auditrice ISO 9001 et en responsabilité sociale des entreprises en 2014. Des centaines de journées d’audit réalisées à l’international lui ont fourni un ample terrain d’analyse des comportements humains dans divers contextes professionnels.

Marie-Noëlle a vécu et travaillé en Amérique latine, en France et aux États-Unis avant de s’installer en Espagne où elle a fondé Imago International : www.imago-int.eu. Mère de trois jeunes professionnels, elle est avide de voyages autant que de photographie. Plusieurs clichés figurent dans son premier livre, Journal d’une auditrice sociale.

La responsabilité sociale au centre de l’ESG est la deuxième publication de Marie-Noëlle, écrite en anglais, et est actuellement en cours de traduction au français.

Contacter: info@imago-int.eu

En savoir plus cette publication

L’ESG est directement lié à la durabilité et pour cette raison, il est récemment devenu une source d’attention. Des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance sont utilisés dans tous les secteurs pour établir les rapports ESG. Si certaines entreprises ont fait des efforts considérables pour réduire les risques liés à l’ESG, d’autres ignorent encore son importance, et comment une inaction peut exposer une entreprise.

 

Les recherches récentes sur le « S » d’ESG n’offrent pas d’options sociales homogènes : l’accent est mis sur la gouvernance et l’environnement. Le journal The Economist du 23 juillet 2022 déclare que les efforts ESG devraient se concentrer uniquement sur les émissions de carbone. Cette hypothèse écarte l’effort d’harmonisation des systèmes de gestion et de gouvernance des entreprises, décourageant une approche sociale. L’article suggère que les dirigeants adaptent leurs décisions sociales en fonction de la croissance financière, tout en respectant le cadre de la loi. Cette décision incomplète ne tient pas compte des changements sociaux, notamment celui du vieillissement de la population active et des demandes d’emploi des nouvelles générations.

La pandémie de Covid-19 a exacerbé la question de la durabilité au sein des entreprises, quand les institutions publiques et privées mesurent leurs risques sociaux et environnementaux au-delà de la seule valeur financière. Pour comprendre les enjeux, il est essentiel de comprendre le rôle de la responsabilité

sociale au sein de la trilogie ESG, et la manière dont chefs d’entreprise et employés s’adaptent aux changements sociétaux.

La responsabilité sociale au centre de l’ESG cherche à démystifier l’ESG : l’ouvrage explore le domaine de la responsabilité sociale et son rôle au sein de l’ESG. Un rapport des Nations Unies sur les principes pour l’investissement responsable (PRI) a mentionné l’ESG pour la première fois en 2006, lorsque les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance ont été suggérés comme des paramètres non financiers permettant de comprendre les objectifs de durabilité des entreprises.

Les recherches qui ont conduit à ce livre émanent du phénomène de la Grande Démission de la fin 2021, lorsque des millions de personnes ont décidé de changer leur parcours professionnel. L’objectif de ce travail était de comprendre les raisons de ce changement, exacerbé par la pandémie et ses nombreux changements. La génération de jeunes retraité(e)s est remplacée par les jeunes professionnel(le)s qui arrivent sur le marché du travail avec un état d’esprit différent : les générations qui sont aujourd’hui quinquagénaires et sexagénaires avaient l’habitude de faire passer leur travail en premier plan, au détriment de leur vie privée. Actuellement, les jeunes générations, notamment les Millennials et la Gen Z, mettent la priorité sur leur vie personnelle et considèrent leur vie professionnelle avec plus de déférence. Ce changement des comportements a définitivement modifié le marché du travail.

Toute personne intéressée par l’ESG et sur son influence directe et indirecte sur la responsabilité sociale doit lire La responsabilité sociale au centre de l’ESG. L’ouvrage décrit les aspects environnementaux, gouvernementaux et sociaux de l’ESG, et les illustre par des exemples survenus lors d’audits RSE. Au vu d’une auditrice sociale, l’accent est mis sur la partie sociale de l’ESG qui inclut une analyse des points de vue de l’employeur ainsi que de l’employé. La responsabilité sociale au centre de l’ESG s’intéresse également à toute personne dirigeant une petite ou moyenne entreprise et désireuse de comprendre l’ESG et de mettre en place des indicateurs sociaux.

Tout au long de ce livre, l’auteure fait référence à un large éventail d’entreprises visitées lors d’audits RSE, qu’il s’agisse d’abattoirs, d’usines de fabrication de produits alimentaires, pharmaceutiques et chimiques; d’installations de fabrication de verre ou de produits plastiques; de maisons de confection haute couture ou d’agences en ressources humaines. Les entreprises mentionnées dans l’ouvrage emploient entre 20 et 4 500 travailleurs et les audits offrent un aperçu de ces différentes industries.

La vie privée de ces entreprises et de leurs employés est protégée : l’intérêt de les citer provient des situations qui se sont présentées au cours de l’audit, lorsque mon rôle d’auditrice m’a permis de jeter un regard d’initiée sur des secteurs qui, autrement, restent inconnus du public.

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